27.11.2024
Fondation Franz Weber

Grâce à la Fondation Franz Weber : 50 arbres anciens sauvés de l’abattage à Thoune !

Près de 50 arbres indigènes âgés de quatre-vingts à cent ans – dont des frênes, érables, hêtres et chênes – devaient être abattus dans le parc de Bonstetten à Thoune. Le motif avancé pour l’abattage : des riverains craignaient pour leur sécurité, car deux arbres étaient tombés lors d’une tempête deux ans auparavant. Face à ce projet déconcertant, la Fondation Franz Weber, en collaboration avec son organisation-sœur Helvetia Nostra, s’est opposée à l’abattage et a remporté une grande victoire !

L’opposition déposée par Helvetia Nostra reposait sur une expertise du spécialiste en arbres avec qui travaille la FFW, Fabian Dietrich, qui a démontré qu’aucun arbre ne devait être abattu pour des raisons de sécurité, mais que des travaux d’entretien des arbres sont nécessaires dans cette zone. Suite à cette expertise, la préfecture de Thoune a commandé une seconde expertise, qui est arrivée aux mêmes conclusions que celle de Fabian Dietrich.

La préfète de Thoune a ensuite conditionné sa décision au rapport du Département cantonal de l’agriculture et de la nature du canton de Berne. Dans son premier rapport, ce département avait approuvé le projet d’abattage, sans s’être rendu sur place. La préfète allait autoriser l’abattage- Ce n’est que parce que Helvetia Nostra a demandé une réévaluation du projet et qu’une inspection locale a eu lieu, qu’un nouveau responsable a (enfin) réellement examiné la situation et décidé que l’entretien des arbres devait être mis en priorité. Seuls les arbres jugés trop faibles par un expert pourraient alors être abattus, avec replantation obligatoire en remplacement.

En conséquence, le maître d’ouvrage a retiré sa demande de permis de construire – une excellente nouvelle. Cependant, il subsiste une amertume: il a fallu l’opposition d’Helvetia Nostra et l’intervention de Fabian Dietrich pour que l’abattage de près de 50 arbres soit évité ! Les autorités auraient dû, si elles avaient pris le temps d’examiner le cas en détails dès le début, parvenir d’elles-mêmes à la conclusion que l’entretien des arbres suffisait !

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