La Fondation Franz Weber (FFW) avec Helvetia Nostra a entrepris des démarches juridiques pour empêcher les tirs de chevreuils prévus au cimetière Hörnli à Bâle.
La voirie bâloise et la municipalité de Riehen ont requis du Département de Justice et de sécurité du Canton de Bâle-Ville une autorisation de tir des chevreuils sauvages du cimetière Hörnli. Depuis des années, les familles de chevreuils sont chez elles dans ce cimetière, le plus grand de Suisse, qui s’étend sur environ 54 hectares. Plusieurs animaux risquent d’être abattus. Pour Vera Weber, présidente de la Fondation Franz Weber, c’est choquant : « il est totalement immoral de tuer des animaux pacifiques pour la prétendue « protection » des fleurs, des plantes et de la décoration des tombes ».
Abattre ces chevreuils n’a aucun sens. De nouvelles familles de cervidés se déplaceront simplement de la forêt adjacente vers le cimetière, car le Hörnli est un cimetière forestier paisible, qui est inscrit à l’inventaire cantonal des objets naturels dignes de protection. Avec ses vastes espaces boisés et ses clairières, une transition en douceur entre la forêt et le cimetière a été créée, permettant aux animaux sauvages de se déplacer librement et de se sentir chez eux – pour le plus grand plaisir et le confort de nombreux habitants de Bâle, qui apprécient beaucoup le cimetière Hörnli précisément pour cette rencontre rapprochée avec les chevreuils et d’autres animaux.
Il existe de nombreuses autres manières d’éloigner les chevreuils indésirables. « Si l’on utilise des plantes que les chevreuils n’aiment pas, ils causent déjà beaucoup moins de dégâts », explique Monica Biondo, biologiste et responsable de la recherche et de la protection de la nature de la FFW. Une combinaison de mesures de dissuasion visuelle, acoustique et surtout olfactive, ainsi que d’autres solutions, permettent également d’atteindre le but recherché à Hörnli. Cela étant, pour mettre en œuvre ces mesures, la commune et l’autorité cantonale responsable de la chasse doivent développer un concept commun de gestion du cimetière, respectant les chevreuils qui y vivent, au lieu de les considérer comme « fauteurs de troubles » indésirables et de les abattre.
Helvetia Nostra et la Fondation Franz Weber, par la voix de leur avocat, Heinrich Ueberwasser, ont formellement requis des autorités :
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