La date est tombée: l’initiative contre l’élevage intensif sera soumise à la volonté populaire le 25 septembre prochain. Le combat sera rude – nos adversaires ont investi des millions dans cette campagne. Mais c’est à vous, à nous, que reviendra le dernier mot. Alors votons et disons oui à une agriculture suisse durable, qui fera enfin du bien-être animal une priorité!
Ces 20 dernières années, les effectifs d’animaux dits de consommation ont augmenté de près de 50 % en Suisse. Hélas, leurs conditions d’élevage et d’abattage n’ont que peu évolué. En 2021, plus de 80 millions d’animaux ont été engraissés puis abattus. La plupart d’entre eux n’a connu dans leur courte vie que les couloirs de la mort et les sas d’engraissement. Sachant qu’une exploitation peut compter jusqu’à 27 000 poulets, 1 500 porcs ou 300 bovins, cela donne une idée du volume d’animaux qu’il est possible d’élever dans des conditions faisant fi de leurs besoins fondamentaux.
Grâce à cette initiative, nous avons enfin l’opportunité de changer la donne. La vie quotidienne de millions d’animaux en dépend: accès à l’extérieur, réduction des effectifs, encadrement plus strict des conditions d’abattage… Pour eux, ne laissons pas passer cette chance de faire la différence!
Pour les indécis, voici quatre bonnes raisons de voter OUI le 25 septembre prochain:
Imposer le respect de l’animal
Contrairement à ce que les lobbys de la viande et du lait veulent nous faire croire, les animaux ne sont pas considérés comme des êtres sensibles dans l’élevage intensif: ils sont exploités et valorisés tels des produits. Entassés dans des espaces réduits, ils sont victimes de la course à la rentabilité de leurs éleveurs.
Protéger notre santé
L’augmentation de la résistance aux antibiotiques est l’un des plus grands fléaux sanitaires de notre époque. Or la promiscuité des animaux élevés de façon intensive est la première cause de propagation des maladies et de recours aux antibiotiques. En interdisant l’élevage intensif, nous contribuons aussi à lutter contre les risques de pandémies.
Pénaliser les « mauvais élèves » et encourager les bonnes pratiques
Selon le Conseil fédéral, l’initiative ne concernerait qu’environ 5 % des exploitations. Mais la réalité est tout autre ! Dans les faits, les fermes intensives gagnent du terrain, et évincent de plus en plus les structures traditionnelles. Face à cette tendance, il s’agit donc de soutenir les producteurs qui font du bien-être de leurs animaux une priorité, d’enrayer la prolifération des élevages intensifs et de les encourager à se réformer.
Investir dans une agriculture d’avenir
Chaque année, la Suisse importe 1,4 million de tonnes d’aliments pour animaux d’élevage. Cela ne suffit pas: une grande partie de nos terres cultivables sert également à en produire. Nos pâturages seraient bien incapables de nourrir tout ce volume d’animaux! En limitant notre consommation et en revenant à une production raisonnable de viande, nous engageons la Suisse sur une voie d’avenir, plus respectueuse de l’environnement et des animaux.
Alors n’hésitez plus, votez OUI à l’initiative contre l’élevage intensif le 25 septembre prochain!
Il est grand temps que l’agriculture intègre le principe constitutionnel de dignité de l’animal: l’élevage intensif est le principal vecteur de maltraitance et pourtant, ce secteur n’est toujours pas concerné par nos lois sur le bien-être animal! Les éleveurs n’ont pas le couteau sous la gorge: un généreux délais de 25 ans permettra aux exploitations concernées de se réformer progressivement. Alors dans l’intérêt de tous, disons OUI à l’initiative, et donnons à notre pays l’opportunité de montrer l’exemple!
Comment puis-je soutenir l’initiative? ● J’accroche une banderolle à ma fenêtre ● Je rejoins un groupe régional ● Je sensibilise mon entourage ● Je fais un don |