La CITES CoP18 a examiné aujourd’hui deux questions importantes concernant l’éléphant d’Afrique : la question de la gestion des stocks officiels d’ivoire, qui présentent des charges sécuritaires et financières importantes pour les pays, et la problématique des marchés nationaux d’ivoire. La Fondation Franz Weber félicite La Coalition pour l’éléphant d’Afrique (CEA) pour ses avancées.
Genève –
La Coalition pour l’éléphant d’Afrique (CEA) a souligné l’importance d’obtenir des directives claires en matière de gestion des stocks, ainsi que des informations précises et régulières sur l’ampleur des stocks à travers le monde, pour pouvoir déterminer si des vols ont lieu, et si l’ivoire volé est ensuite écoulé sur le marché d’ivoire illégalement. En effet, sans aucune information à jour, il est très difficile de déterminer d’où vient le problème et comment y faire face. La Conférence des Parties de la Convention sur le Commerce Internationale des espèces menacées d’extinction (CITES CoP18), sensible aux arguments de la CEA, a exigé que des rapports réguliers soient désormais envoyés à la CITES sur la taille et les mouvements de ces stocks. Un vrai pas en avant pour la Coalition !
La CITES CoP18 s’est également penchée sur l’épineuse problématique des marchés nationaux d’ivoire – dont les plus importants, ceux du Japon et de l’UE, demeurent encore ouverts. Ces marchés « légaux » nationaux ont une influence directe sur le braconnage et le commerce illicite de l’ivoire. Les décisions adoptées aujourd’hui par les Parties à la CITES maintiennent la pression sur ces marchés, avec l’espoir qu’ils ferment définitivement dans un futur proche. L’UE a d’ores et déjà annoncé qu’elle envisage de restreindre encore son marché – une très bonne nouvelle.
Demain, la CITES CoP18 devra décider du sort de l’éléphant d’Afrique:
La proposition de la Coalition pour l’Eléphant d’Afrique demandant la protection absolue de tous les éléphants africains sera au centre des débats, tout comme celles des pays d’Afrique australe qui, eux, souhaitent rouvrir le commerce de l’ivoire et affaiblir davantage la protection des éléphants. La tension sera à son paroxysme, à Genève, et la Fondation Franz Weber demande aux Etats-membres de la CITES de prendre la seule décision sensée et d’inscrire tous les éléphants à l’Annexe I de la CITES !
Informations complémentaires
Stop au commerce d`espèces menacées!
Flyer d’informations CITES propositions pour les éléphants : anglais, français