27.04.2023
Fondation Franz Weber

La FFW soutient le référendum contre les panneaux solaires alpins dans le canton du Valais

Les paysages valaisans sont en danger ! Le Grand conseil valaisan, à l’instar de la Confédération, veut placarder nos montagnes de panneaux solaires. La Fondation Franz Weber s’oppose fermement à cette folie destructrice et soutient le référendum contre la construction de grandes installations photovoltaïques dans le canton du Valais. Il ne reste que peu de temps jusqu’à la mi-mai pour que le référendum aboutisse !

Une large coalition s’est formée pour que le référendum aboutisse. Il faut maintenant que 3000 signatures d’électeurs du canton du Valais soient récoltées d’ici la mi-mai pour que notre précieuse nature puisse être préservée.

De quoi s`agit-il ?
Début février, le Grand Conseil valaisan a adopté un Décret censé mettre en œuvre la Loi fédérale urgente sur l’énergie, afin de faciliter et d’accélérer la procédure d’autorisation des grandes installations photovoltaïques dans les Alpes. Toutefois, ce décret va trop loin : il permettrait de sacrifier — rapidement et sans garde-fous — la nature alpine, et toute la biodiversité qu’elle abrite, au profit de mégaprojets solaires. La Fondation Franz Weber, ainsi que Pro Natura et les Verts Valais, demandent un référendum contre le Décret « concernant la procédure d’autorisation de construire de grandes installations photovoltaïques ».

 

Vous avez le droit de vote dans le canton du Valais ?
Téléchargez maintenant le formulaire de signature et signez-le ! Invitez vos amis, vos connaissances et votre famille à faire de même !

La collecte des signatures pour le référendum se termine le 18 mai 2023.

 

Détruire la nature pour produire de l`électricité ?
La crise d’approvisionnement énergétique a fait oublier les crises écologiques, bien plus graves, qui menacent la Suisse, dont la perte drastique de biodiversité. Notre pays présente d’ailleurs l’un des taux d’espèces et d’habitats menacés les plus élevés. Le Décret du Grand Conseil valaisan permettrait de couvrir de panneaux solaires des surfaces extrêmement importantes de nature pratiquement vierge (l’équivalent de plusieurs milliers de terrains de foot) — et aggraverait donc cette crise. Des « mégaprojets » pourraient même voir le jour dans les Parcs naturels régionaux, les districts francs fédéraux ou les régions inscrites à l’Inventaire fédéral des paysages (IFP).

Opérer la transition énergétique en détruisant la nature ne fait strictement aucun sens !

Sacrifier nos paysages pour de l`électricité ?
Les paysages suisses sont uniques au monde, et sont notre meilleure carte de visite — surtout en Valais, où le tourisme est régulier et croissant. Placarder nos Alpes encore intactes de panneaux solaires revient à détruire irrémédiablement notre patrimoine et notre identité. En termes écologiques, ces projets ne font aucun sens, en raison des énormes quantités de béton et d’acier que l’on devra déplacer au sommet des montagnes : les panneaux devront être posés sur des socles en béton et des structures métalliques de plusieurs mètres de haut !

Gigantesque potentiel inexploité
Avant de construire des panneaux solaires dans les Alpes, il existe de nombreuses solutions. Les toits et façades des bâtiments existants représentent un potentiel immense pour la production d’énergie solaire ! A ce point que, selon une étude de l’Office fédéral de l’environnement (OFEN), nous pourrions produire 67 TWH en exploitant ce potentiel, soit plus d’électricité que ce que la Suisse consomme actuellement. En montagne aussi, les alternatives sont là : infrastructures routières, installations de remontées mécaniques, paravalanches, etc.

« L’offensive solaire » est nécessaire et possible, mais sur le bâti existant, et pas en pleine nature !

La population valaisanne doit pouvoir se prononcer
Le débat reste jusqu’à présent limité à un petit cercle d’élites : parlementaires fédéraux et cantonaux, représentants des communes, énergéticiens, entrepreneurs, etc. Alors que des milliers d’hectares de nos régions alpines pourraient disparaître, le peuple doit pouvoir s’exprimer : la population est-elle d’accord de sacrifier son tourisme et ses terres agricoles pour enrichir quelques promoteurs de mégaprojets alpins ?

 

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